Une proposition de résolution portant sur un meilleur contrôle de l’achat et la détention par des particuliers de nouveaux animaux de compagnie (NAC) d’origine exotique a été adoptée ce vendredi 16 juillet au Sénat.

Ce texte demande notamment une harmonisation des listes positives entre Régions, un renforcement des contrôles du trafic d’animaux, l’instauration si besoin d’une taxe dissuasive à l’achat d’animaux de types NAC d’origine exotique dans les animaleries, et la possibilité d’une identification électronique des NAC d’origine exotique.

Les signataires émettent également le souhait de voir la mise en place d’une plateforme offrant une information complète aux citoyens concernant la législation et les obligations concernant la détention des NAC, et s’assurer de son référencement dans les résultats des moteurs de recherche.

Serpents, mygales, caméléons, perroquets, tortues… On le sait, le succès des animaux exotiques en Belgique et l’attrait pour leur dangerosité n’est plus à démontrer. La grande variété de ces Nacs aux besoins trop souvent méconnus ne facilite pas la prise de décision au niveau politique quant à leur commerce et leur détention par des particuliers.

En effet, si ce sont les Régions qui sont compétentes en matière de bien-être animal et de contrôle des conditions de vente et de détention de ces Nacs, le fédéral reste compétent en matière de commerce international.

Les Régions ont certes établi des « listes positives » reprenant les animaux
pouvant être détenus mais les signataires du textes pointent une contradiction dans l’interdiction de détention d’espèces vivant à l’état sauvage sur le territoire européen (comme les renards ou les hérissons)
alors que la détention de NAC d’origine exotique ne fait l’objet d’aucune interdiction.

Résultat, il est possible de détenir un ou plusieurs NAC d’origine exotique sans contraintes et sans vérification, regrette le Mouvement réformateur, rejoint par le PS, CD&V, Ecolo-Groen, VLD et Vooruit.

D’où l’importance de reprendre la situation en main au niveau fédéral et régional.