Aujourd’hui, Petit Tonnerre, notre courageux poney shetland, a été opéré avec succès pour retirer son œil malade.

Pour rappel, Petit Tonnerre a été sauvé d’une situation dramatique le 27 janvier dernier. Suite à plusieurs signalements de maltraitance et négligence envers des équidés, le service inspection de la SRPA de Liège – Service Inspections a accompagné plusieurs agents constatateurs du service Bien-être animal – Flémalle afin de procéder aux contrôles en bien-être animal et a procédé à la saisie de plusieurs animaux.

Petit Tonnerre a été retrouvé avec un âne enfermés dans le noir, sans litière, sans soin, et gravement sous-alimentés.

Ils ont été saisis et notre équipe de Veeweyde Refuge du Marais les a pris en charge. Nous avons immédiatement observé une grosseur l’œil du petit poney qui l’empêchait même de fermer la paupière. Cette verrue purulente le faisait fortement souffrir. Notre vétérinaire qui est venue sur place ne voyait qu’une solution : l’énucléation.

Grâce à votre incroyable générosité, nous avons pu lui offrir aujourd’hui l’opération dont il avait besoin. L’intervention coûtait 600 euros, et grâce à votre mobilisation, nous avons collecté 865 euros !
Vos dons ont non seulement permis de couvrir les frais médicaux, mais ils serviront aussi à financer ses soins post-opératoires et à améliorer son quotidien.

Petit Tonnerre est maintenant en sécurité et sur la voie de la guérison. Il s’est réveillé en douceur après l’opération et commence déjà à s’habituer à sa nouvelle vision. Voici une photo de lui à sa sortie de la clinique.

Nous vous tiendrons informés de son rétablissement. Merci encore pour votre soutien inestimable.

L’équipe Veeweyde

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Les chevaux et poneys, des victimes silencieuses

Beaucoup de propriétaires, notamment en milieu rural ou dans des contextes de précarité, ne connaissent pas les besoins spécifiques des animaux. Parfois, il ne s’agit pas d’un manque de connaissances, mais d’un manque de compassion. Ou alors, certains propriétaires, confrontés à des difficultés financières, préfèrent négliger leurs animaux plutôt que de demander de l’aide ou les confier à des refuges.


Les équidés, comme les poneys, sont souvent victimes de maltraitance parce qu’ils sont perçus comme des « biens » ou des « outils » plutôt que des êtres vivants sensibles. Beaucoup de gens sous-estiment leur besoin d’interaction sociale, de soins réguliers, de lumière et d’espace.